Title of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of imageTitle of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image Title of image

Sollers et sa Venise - Pleynet et L'Étendue musicale


Le numéro 118 de L'Infini, la revue littéraire dont l'écrivain Philippe Sollers est le directeur et dont le poète et écrivain d'art Marcellin Pleynet est le secrétaire publie simultanément du premier des « Notes bibliographiques» sous le titre Sollers et sa Venise (p. 37-41) et du second des extraits d'un nouveau roman intitulé L'Étendue musicale (p. 63-72).

L'Infini 118
Sollers redit son amour pour la Sérénissime depuis sa découverte en 1963, en compagnie de Dominique Rolin, les circonstances de cette découverte, souvent racontée, son cher Dorsoduro et la Guidecca, les grands personnages de Venise, ceux dont ils parle dans son Dictionnaire amoureux de Venise, mais surtout Casanova et sa fameuse réplique à Madame de Pompadour, qui lui avait dit : « Vous venez de là-bas ? », et à qui il avait répondu : « Venise n'est pas là-bas, madame, mais là-haut ! », les réactions des visiteurs, ceux qui aiment : Proust, Ezra Pound, Liszt, Wagner (qui y mourut), ceux qui n'aiment pas, Sartre, Stendhal, etc. mais pour la première fois il évoque quelle ville morte fut Venise au XIXe siècle, après les guerres napoléoniennes et l'occupation austro-hongroise, jusqu'au début du XXe siècle, telle qu'on la voit encore dans le film de Visconti : Mort à Venise, mort de Venise. Aujourd'hui Venise est une ville agréablement vivante et active, mais où on peut s'isoler, si on le désire, les touristes se confinant à San Marco, le pont des Soupirs et l'Accademia.

Sollers termine avec cette merveilleuse phrase : « Pour moi, Venise, c'est l'eau, les cloches, les goélands, le soleil, l'ouverture, la liberté. Ma conviction, c'est que c'est la ville de l'avenir. »

Quant à Marcellin Pleynet, il nous offre une dizaine de pages d'un nouveau roman sublime, un roman par fragments, par fragments poétiques, qui ont pour point commun de s'ancrer dans les modalités d'un vivre à Venise, où le poète allie vues, paysages, peinture, musique baroque. Vivaldi et l'église de la Pieta, les fresques de Tiepolo,... Il écrit cette phrase qui résume sa position et qui rejoint Sollers : « Venise a quelque chose de poétiquement romanesque qui implique la musique... et c'est aussi ce qui accentue nerveusement ma sensibilité : l'incessant dialogue (répons) du ciel et de la mer avec les lumières mouvantes sur de multiples, infinies partitions : le cri des mouettes, leur envol...  Tout ce que je vois, je l'entends. Et tout ce que j'entends, je le vois : l'éveil des carillons, de clocher en clocher... de San Francesco della Vigna à San Marco...»

Il occupe un étage d'une maison sise près de San Francesco della Vigna. Un jour il rentre chez lui, et dérange une jeune Anglaise en train de photographier. Elle lui dit : « You are a lucky man ».

Exactement le genre de chance que je me souhaite !

Enregistrer un commentaire

Membres

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

Donate

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Sebastian
Je suis l'un de ceux qui un jour sont tombés amoureux de Venise et je voudrais partager avec vous ma passion et les photos que j'ai prises pendant mes voyages à Venise.
Afficher mon profil complet